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Publication : 01/03/21

[Interview] Yves et Sophie Pointet, fondateurs de COSIMA

Implantée sur le parc des Vergers à Tigery, COSIMA est une success story familiale comme l’industrie française – et la cosmétique particulièrement – sait en créer. En sept ans, l’entreprise est passée de 3 à plus de 30 salariés et de 400 000 à 4 millions d’euros de chiffre d’affaires. Un développement… puissance 10 !

COSIMA : la réussite dans la peau 

« Notre sérieux, la qualité des produits, notre écoute et le dialogue constant avec nos clients sont nos atouts depuis la création de l’entreprise » lancent Yves et Sophie Pointet, fondateurs de COSIMA. Lui, Docteur en pharmacie chapeaute la Recherche et Développement. Elle, le marketing et l’export. « A cela s’ajoutent les secrets de fabrication, la discrétion et la confidentialité de nos accords commerciaux », complète-t-il. Voilà comment en 2014, en quelques mois, dans l’hexagone comme de l’autre côté de la planète, l’entreprise essonnienne est devenue une référence dans son domaine : la sous-traitance du « Luxe à la Française ».

Des bonnes pratiques de fabrication

Dans cette industrie, les locaux doivent être irréprochables. A leurs débuts, Sophie et Yves Pointet cherchaient un site d’implantation en Essonne, « dans une zone neuve, sécurisée, à proximité des axes routiers et des aéroports. Notre clientèle internationale est amenée à visiter notre usine. Nous devions être accessibles facilement ». Tigery et le parc des Vergers cochent alors tous ces critères. L’actuel bâtiment de 1 280 m2 est aménagé au gré de la croissance de COSIMA. Un entrepôt de 800 m2 vient compléter ce dernier… avant une accélération continue de l’activité.

« En 2018, nous avons obtenu la certification BPF, qui signifie « Bonnes Pratiques de Fabrication », un gage de rigueur dans la production des produits et de leur qualité pour les consommateurs » souligne Sophie Pointet. « Cette certification nous a ouvert de nombreuses portes auprès des décideurs. Des clients plus importants ont été séduits par notre offre. Il fallait poursuivre notre développement en se structurant avec cohérence, dans des conditions optimales ».

Ainsi, en bénéficiant de l’accompagnement de l’Epa Sénart, COSIMA a acquis un terrain pour construire son nouveau site à quelques dizaines de mètres de son usine actuelle. « Il faut être capable d’absorber les commandes et continuer à être réactif » s’ébaudit Yves Pointet. Le nouveau site, en construction, se déploiera sur 2 700 m2 de surface plancher avec une extension possible de 1 400 m2.  Le « déménagement » est programmé pour l’automne 2021. Une dizaine d’emplois sera créée à terme.

Des clients : 50% en France 50% à l’export

Dans son contexte planétaire incertain, contrairement à de nombreuses entreprises qui ont vu leur activité ralentir voire chuter, l’année 2020 aura été favorable à COSIMA. « Premièrement, parce que nous produisions du gel hydroalcoolique avant la pandémie. Lors du premier confinement, nous nous sommes adaptés très rapidement et nos lignes ont été entièrement dédiées à sa fabrication pour fournir l’importante demande. Ensuite, plus tard dans l’année, nos clients avaient moins de stocks et ils ont profité de cette période pour le recréer. Nous n’avons jamais arrêté… ».

Aujourd’hui, COSIMA est plébiscitée par les marques de cosmétiques professionnelles traditionnelles et bio, les spas, salons de coiffure, pharmacies, la Grande Distribution pour confectionner, parmi ses nombreuses références, des masques capillaires, des shampoings, des soins pour tous types de peaux ou de cheveux : européens, asiatiques, africains. Nombre de ces produits sont certifiés « Ecocert » ou « Cosmos ».

« Nous réalisons la moitié de notre chiffre d’affaires à l’export. Notre parc machine et notre philosophie nous permettent de nous adresser à toutes tailles d’entreprises, de la TPE française au grand groupe international. Nous nous adaptons au projet et à la demande du client avec souplesse. Notre positionnement est sur le moyen et haut de gamme de la cosmétique »  concluent Yves et Sophie Pointet, qui visent ces prochaines années le marché de la dermocosmétique.

Et si la « Cosmetic valley » ruisselait jusqu’à Grand Paris Sud ?!

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